Thursday, August 9, 2012

DU GRABUGE AU BOXON







SALON MARENGO PRESENTE
DU GRABUGE AU BOXON
UNE COMEDIE POLICIERE QUI DECOIFFE

Derrière la paisible façade de l'Hôtel du Sans Souci, se cache un bordel aux
prostituées douteuses et aux clients rares.
Les temps sont durs. La tenancière, Madame Gabrielle va-t-elle devoir mettre
Angéline et Marilyn au chômage technique?
Le commissaire Leblanc, un habitué des lieux, annonce qu'un holdup vient
d'être commis non loin d'ici.
Arrive alors un étranger à la mine patibulaire portant une valirostituées douteuses et aux clients rares.
Les temps sont durs. La tenancière, Madame Gabrielle va-t-elle devoir mettre
Angéline et Marilyn au chômage technique?
Le commissaire Leblanc, un habitué des lieux, annonce qu'un
se.
Il demande une chambre.
Il va y avoir du grabuge.

SIX COMEDIENS
UN BAR




contacter salon marengo 06 73 34 39 55 mfeu@hotmail.fr





madame Gabrielle- Vous passiez voir si on avait rien vu. Un petit verre, commissaire ?
commissaire- Non merci jamais en service ! Mettez moi un Calva…. Rien vu de suspect, d’inhabituel ?
madame Gabrielle- Comme quoi ?
commissaire- Je sais pas moi, du genre… inhabituel
madame Gabrielle-  Du genre une jaguar qui arrive en trombe, qui s’arrête devant l’hôtel, trois gangsters sortent avec flingues, sulfateuses et valises pleines de biftons et se plantent devant moi : « Salut taulière, des chambres, des putes et du champagne !  Le pourboire , une brique ça ira ?…. »  Non, j’ai rien vu !




























L’ETRANGER- Vous auriez une chambre pour une ou deux nuits ?
MADAME GABRIELLE- Une chambre ?
L’ETRANGER- Oui, une chambre. C’est bien un hôtel ici ? C’est bien écrit Hôtel H.O.T.L sur la devanture ?
MADAME GABRIELLE- Bien sûr bien sûr, le meilleur de la région ! Mais en général nous ne louons que des chambres garnies… Vous voyez ce que je veux dire.
L’ETRANGER- J’adore les garnitures mais là ça sera sans.
MADAME GABRIELLE- Quel dommage, nous avons de très belles garnitures ! Quel dommage de ne pas profiter des spécialités de la maison !




madame Gabrielle- Vous passiez voir si on avait rien vu. Un petit verre, commissaire ?
commissaire- Non merci jamais en service ! Mettez moi un Calva…. Rien vu de suspect, d’inhabituel ?
madame Gabrielle- Comme quoi ?
commissaire- Je sais pas moi, du genre… inhabituel
madame Gabrielle-  Du genre une jaguar qui arrive en trombe, qui s’arrête devant l’hôtel, trois gangsters sortent avec flingues, sulfateuses et valises pleines de biftons et se plantent devant moi : « Salut taulière, des chambres, des putes et du champagne !  Le pourboire , une brique ça ira ?…. »  Non, j’ai rien vu !
commissaire- Bon ça va ! Si t’as rien vu , t’as rien vu ! … Pas mal ton Calva. T’as changé de fournisseur, non ?  Ça marche bien les affaires?
madame Gabrielle-  Le métier c’est plus ce que c’était. Maintenant plus tu tapines moins tu gagnes. C’est fini la belle époque des lupanars de luxe avec les boudoirs, les chandeliers
commissaire- Et les bougies où je me pense…
madame Gabrielle- Tu te rappelles ?
commissaire- La savonnette impériale russe
madame Gabrielle-   Le branlage à la mouche !
ensemble- Ah ! C’était le bon temps !